Poste de direction à Crest Die

Le poste de direction commune des hôpitaux de Crest et Die est en cours de nomination. Selon les informations données au Conseil de surveillance de l’hôpital de Die, c’est une sous-directrice de Valence qui devrait être nommée sur ce poste. Lire la suite du texte de Philippe Leeuwenberg

 

 

 

Tract FdG santé
En complément de l'article de Jean Luc Gibelin, lisez les propositions du Front de gauche/santé
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LE PEUPLE FERAIT–IL PEUR AUX MINISTRES ?

 

Le 21 mars, Marisol Tourraine, ministre des Affaires Sociales et de la Santé, est venue à Valence inaugurer un centre médico-social. Plus d’une centaine de militants très pacifiques: donneurs de sang bénévoles indignés par une dérive de l’éthique du don, salariés de la CAF en lutte pour leurs conditions de travail suite à des suppressions de postes, défenseurs de l’hôpital public et militants du Front de Gauche étaient venus l’accueillir pour lui rappeler les responsabilités et les devoirs du gouvernement.

Plusieurs Diois avaient fait le déplacement pour tenter de lui réclamer une autorisation de fonctionner de cinq ans et des moyens pour l’hôpital de Die.

Un déploiement de forces de police, hors de proportions, quadrillait tout le quartier et empêchait (sans violences fort heureusement) quiconque n’ayant pas d’invitation, d’approcher du lieu d’arrivée de la ministre. Seul Philippe Leeuwenberg, compte tenu de sa fonction, a pu franchir les barrages, s’immiscer parmi les officiels et lui parler : …une minute et dix secondes !…

Quant aux autres, ils ont progressivement été canalisés vers une place isolée, ou ils ne gênaient personne, hors des caméras, des micros, des radios ou de la presse écrite et hors de la vue de la ministre qui a donc ignoré la présence de « gens du peuple » qui l’auraient sûrement importunée…

Une demande d’audience que j’avais formulée officiellement au nom du Collectif de Défense de l’Hôpital de Die, auprès du cabinet de Didier Guillaume, premier vice-Président du Sénat et personnalité accueillante, n’a même pas donné lieu à la plus élémentaire courtoisie de la moindre réponse…

Lors des déplacements de nos ministres « de gauche », cette pratique qui consiste à mobiliser d’impressionnantes forces de sécurité, pour empêcher tout contact avec des personnes autres que des invités triés sur le volet, devient systématique et démontre à quel point la déconnection avec les électeurs à qui, pourtant, ils doivent leurs fonctions est profonde.

Bernard Condette

mai 2013

 


Poste de direction à Crest Die

Le poste de direction commune des hôpitaux de Crest et Die est en cours de nomination. Selon les informations données au Conseil de surveillance de l’hôpital de Die, c’est une sous-directrice de Valence qui devrait être nommée sur ce poste. Nous avions fait connaître notre préférence pour un autre candidat très engagé dans la défense des petits hôpitaux et des maternités. Ce choix n’a pas été retenu, nous le déplorons car c’eut été l’occasion de faire entendre les solutions innovantes mises en œuvre à l’hôpital de Die depuis plus de 25 ans pour assurer la sécurité des Diois tant aux urgences qu’à la maternité.
Cette nomination ne présage rien de bon. En effet dans le cadre de la loi HPST (dite loi Bachelot) qui n’a toujours pas été abrogée par le gouvernement, il est prévu le regroupement d’hôpitaux dans des Communautés hospitalières de territoire. Cette possibilité avait été évoquée par la ministre de la santé lors de sa venue à Valence le 21 mars dernier. L’hôpital de Die perdrait ainsi son autonomie et serait encore plus dépendant du bon vouloir de Valence et de l’ARS. Ces derniers n’ont jamais montré une grande volonté de préserver les services de maternité et de chirurgie à Die.
J’ai proposé à la Communauté de Communes du Diois un groupe de travail pour faire remonter des propositions à la ministre. Sans réponse claire, un groupe s’est tout de même constitué qui fera ses propositions aux élus, au collectif de défense de l’hôpital de Die et à la population.
La fin des autorisations expirera en juin 2015. N’attendons pas ce moment pour nous mobiliser.

Philippe Leeuwenberg
Membre du conseil de surveillance de l’hôpital de Die
Conseiller général de la Drôme (canton de Die).

Mai 2013

 

 

SANTE : Un pacte de confiance, ça ne se décrète pas, ça se construit


Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a annoncé le 4 mars 2013, à partir des propositions d’Édouard Couty, 13 engagements pour rétablir la confiance avec les hospitaliers et préparer l’hôpital aux défis de demain.
Le rapport Couty développe 46 propositions visant à rénover la « gouvernance » hospitalière, ajuster la tarification, refondre à tous les niveaux le cadre du dialogue social, créer des contrats territoriaux de service public, améliorer les relations entre les établissements et les agences régionales de santé, rénover le secteur psychiatrique et évaluer la pertinence des pôles.
Même si la ministre s’engage sur 13 propositions pour préparer l’hôpital de demain, tout en conservant un modèle solidaire et en faisant avancer la démocratie sanitaire par la création d’un comité technique des usagers, de nombreuses questions des hospitaliers restent sans réponse.
Comment annoncer « tourner la page de la loi HPST », sans l’abroger ?
Comment répondre aux besoins de la population et des personnels en conservant la tarification à l’activité ?
Comment parler de confiance en laissant les mêmes pouvoirs aux directeurs des Agences régionales de santé ?
Le PCF prend acte de la volonté du gouvernement de rénover le dialogue social avec toutes les instances hospitalières et de développer la démocratie sanitaire en renforçant la place et la participation des usagers dans les établissements de santé.
Mais il réaffirme sa volonté de pousser plus loin les valeurs et la richesse du service public hospitalier, en abrogeant la loi Bachelot, en supprimant les ARS, et en exigeant immédiatement un moratoire sur la fermeture des lits et des services, en favorisant la proximité et une réelle réponse médicale en fonction des spécificités et inégalités territoriales.
Il faut engager un débat large et contradictoire pour la défense de la Sécurité sociale et l’avancée vers le remboursement à 100% des soins prescrits.
Un pacte de confiance, ça ne se décrète pas, ça se construit. La meilleure façon de tourner la page de la loi HPST, c’est de l’abroger.
   Jean-Luc Gibelin


 

HOPITAL : Que veut la Chambre Régionale des comptes ?

La Chambre Régionale des comptes a rendu son rapport d’observations définitives concernant la gestion du centre hospitalier de Die au cours des exercices 2007 à 2011, en date du 3 juin 2013. Il compte 38 pages. Aussi n’en reprendrons-nous que des extraits, les plus marquants :

« Le centre hospitalier de Die est situé dans une zone enclavée, dont une partie du territoire est faiblement peuplée » reconnaît-elle. Mais elle ajoute :
« Sa situation financière est profondément dégradée, avec un déficit structurel durable et une trésorerie négative, en raison de financements exceptionnels devenus pérennes, destinés à maintenir des activités déficitaires (maternité et chirurgie). Cette situation ne pourra que s’aggraver, à défaut d’une restructuration profonde de l’établissement. »
Entre clair, il faut restructurer la maternité et la chirurgie. Comment ?
Elle ne manque pas de reprendre les orientations du Plan Régional de Santé : « Le PRS, arrêté le 30 novembre 2012, prévoit, dans son volet périnatalité, de faire évoluer l’activité des soins de gynécologie-obstétrique du centre hospitalier de Die vers un centre de périnatalité ».
Quant à la chirurgie, elle précise : « L’activité de chirurgie est principalement maintenue en raison de la maternité, qui exige la présence d’un chirurgien ».
Donc pas de maternité, pas de chirurgie.
La Chambre ne manque pas de relever : « Par ailleurs, si le conseil d’administration du centre hospitalier avait émis des propositions de réorganisation de l’offre de soins dans sa séance du 24 septembre 2008, sur la base d’un plan en quatorze points, leur faisabilité et leur coût n’avaient pu être appréhendés avec netteté. »
Et pour cause, la riposte des  Dioises et des Diois n’avait pas tardé. Plus de 2 000 personnes s’étaient levées en masse le 27 septembre 2008 et M. le maire, président du Conseil d’administration, avait été hué pour avoir accepté ces 14 points.
 Enfin, la Chambre « recommande à l’établissement de faire en sorte que le contrat local de santé le concernant, la communauté hospitalière de territoire, à laquelle il est appelé à participer, déterminent précisément la place devant être la sienne dans le paysage hospitalier et lui fixent des objectifs en rapport avec son activité réelle. »
Et elle conclut : « En conclusion générale sur l’activité de l’établissement, la chambre relève que l’activité en court séjour est très faible et que les activités de gynécologie obstétrique et de chirurgie ne sont maintenues qu’à titre dérogatoire. »

Il est clair que la Chambre Régionale des comptes, d’un point de vue purement financier, suggère la fermeture de la maternité et de la chirurgie.
Il reste à présent dix-neuf mois, après que la ministre ait accordé, sous la pression, trente mois de sursis. Le projet d’établissement demandé est tout prêt : les propositions des groupes de travail, qui n’avaient pas été retenues lors de la finalisation du « projet territorial de santé », posant en préalable le maintien de la maternité et de la chirurgie.
C’est ce qu’ont rappelé les Dioises et les Diois lors de la manifestation du 15 décembre 2012.

                                                                 Jean-Pierre RAMBAUD

 

 

Hôpital de Die, interview de Jean Pierre Rambaud, président du collectif de défense de l'hôpital de Die sur RDWA, la radio qui donne la parole.




Un reportage concernant la maternité vu du côté des usagers

Vous pouvez voir le dernier reportage télé réalisé et diffusé par Canal + en cliquant sur ce texte et signer la pétition en ligne sur le blog du collectif de défense de l'hôpital de Die.




bonjour à tou-te-s
Vous trouverez ci joint la lettre ouverte envoyée à Mme Marisol TOURAINE par la CN-Coordination nationale des collectif de défense des hôpitaux, par courriel le 08/02 et par lettre le 09/02/2013
Pour diffusion large... merci.
Solidairement Pour la CN son président

Objet : maintien et développement de l'hôpital de Vire

 

Madame la Ministre de la Santé


            Nous condamnons fermement la manière dont a été traitée la délégation de notre Comité de Vire le mardi 5 février 2013.

1- elle a été reçue au Ministère par Mr Clerc alors qu'un tel sujet -tout à la fois local et national- aurait mérité votre présence.

2- L'entrevue s’est déroulée en présence du Directeur Général de l'ARS de Basse Normandie (M. LANCRY) qui est juge et partie puisqu'il se répand partout sur la nécessité de la fermeture. Il n'avait pas à être présent à une telle entrevue puisque le blocage vient d'abord de lui. Sa présence a été ressentie comme une provocation et laissait présager d'emblée que l'issue de la réunion était déjà fixée.

3- La réunion n'a pas tenu compte des propositions des personnes de Vire présentes et de nos deux responsables nationaux qui les accompagnaient, Paul CESBRON et Côme NESTEROWSKI.
4- Mr CLERC a refusé de tout faire pour aider et donner la priorité au maintien d'une maternité à Vire, au mépris des intérêts des populations et de tout le territoire concerné. Or c'est bien le rôle de l'État d'assurer la bonne marche de ses institutions publiques.
Depuis 2010, selon l'ARS, c'est l'insuffisance et l'instabilité de l'équipe médicale qui met en péril la sécurité des femmes et des enfants : qu'a-t-elle fait pour assurer un recrutement pérenne ? Rien d'efficace en tout cas, ce qui tend à démontrer que la volonté de fermer la maternité est prise depuis longtemps.

5- Pire M. Clerc et M. Lancry ont quasiment reporté sur les présents la responsabilité de ne pouvoir rouvrir en les chargeant d'assurer eux-mêmes les embauches nécessaires pour garantir la qualité et la sécurité de la maternité. On croît rêver avec cette inversion des rôles.

6- Le président et la vice-présidente de la Coordination nationale, arrivés certes en retard du fait d'une autre rencontre prévue de longue date, n'ont pas été entendus car ils n'ont pas été admis à participer à l'entrevue. C'est un camouflet inacceptable pour une association représentative.

7- Enfin l'attitude provocatrice, grotesque et stérile de M. Lancry responsable de l'ARS à sa sortie face aux manifestants est indigne d'un représentant de l'État et demande une évidente réparation et des excuses publiques.


Ce n'est pas comme cela qu'on traite les représentants des élus (le maire de Vire et un conseiller général étaient présents), les représentants des personnels et les représentants des usagers.
En pleine volonté affirmée de votre part de contrer les déserts sanitaires, nous sommes stupéfaits que vous continuiez à soutenir les restructurations-destructions des sites sanitaires publics.
Une politique de santé se doit de partir des besoins des personnes et des territoires, pas des seules considérations administratives ni des pénuries de moyens et de personnels.


Toute notre Coordination nationale est indignée par le traitement du dossier de Vire, comme celui de Valréas, et vous demande instamment de tout faire pour garantir toutes les structures sanitaires de proximité, à la ville comme à la campagne, et de mettre rapidement un terme à toutes les restructurations et à toutes les  concentrations gigantesques, sous dotées en personnel, très souvent saturées et donc inhumaines, et pouvant conduire à une perte de qualité et de sûreté.


Lure le 08/02/2013 Pour la Coordination nationale et son CA unanime
son président Michel ANTONY.

 


Appel pour les centres de santé

UNION SYNDICALE

DES MEDECINS DE CENTRES DE SANTE

Adhérente à l’Union Confédérale des Médecins Salariés de France (UCMSF)

 

65-67, rue d’Amsterdam 75008 PARIS – 01 40 23 04 10 – usmcsparis@free.fr

 

 

COMMUNIQUE

 

Les médecins salariés de centres de santé ont écrit à Marisol Touraine afin d'être reçus, au même titre que les libéraux et les hospitaliers.

 

1) Les médecins salariés de centres de santé appellent à un renouveau de l’offre de soins de premier recours, à une « révolution complète », pour reprendre l’expression de Robert Debré dans son célèbre discours de Rennes en 1973.

 

Les médecins de centres de santé demandent à la Ministre la création d’une offre de soins répondant aux caractéristiques suivantes :

- être une offre de premier recours,

- répondre à des besoins de proximité locale,

- respecter des tarifs remboursables,

- intégrer les soins, la prévention et la santé publique,

- disposer d’une gouvernance claire, dont le pivot est la médecine générale,

- être articulée avec l’hôpital public,

- disposer d’un cadre juridique adapté,

- proposer aux professionnels de santé un statut sécurisant permettant la mobilité et les évolutions professionnelles dans des budgets maîtrisés,

- être financée de manière pérenne sur la base de missions négociées,

- pratiquer une médecine indépendante des intérêts économiques périphériques.

 

Les centres de santé constituent à ce jour l’expérience concrète la plus féconde en la matière.

 

2) Les médecins de centres de santé demandent des mesures conservatoires d'urgence permettant d’assurer la survie de plusieurs centres de santé menacés de mort imminente, comme en région PACA.

 

Paris le 31 mai 2012

 

 

 

POUR LE DÉVELOPPEMENT PRIORITAIRE DES CENTRES DE SANTÉ DE PROXIMITÉ


Bonjour

 

Dans Libération du jeudi 24 mai, l'article  de Caroline COROLLER titre "Les centres de santé remèdes aux déserts ?" et fait état de la position favorable aux Centres de Santé et à leurs liens privilégiés avec les sites hospitaliers du directeur de l'ARS-Agence Régionale de Santé de Rhône-Alpes.

Sans doute ce responsable  est-il plus honnête face aux déserts médicaux et aux nouvelles demandes des professionnels de santé ou plus perspicace (changements possibles d'orientation politique en la matière).
La Coordination nationale soutient prioritairement les Centres de santé et leur lien avec les sites hospitaliers de proximité, et a même pris une délibération claire en leur faveur à l'unanimité lors de son Assemblée  générale de Decazeville en 2011 Cf. http://www.coordination-nationale.org/assemblee/Decazeville/Centres&MaisonsDeSante.pdf
Un Centre, même s'il offre comme une maison de santé, un aspect attractif (pluridisciplinarité, fin de l'isolement, facilitation du suivi du parcours de santé...) dispose d'avantages incontournables, notamment un aspect de service public de proximité que n'ont pas les maisons libérales.
Notamment :
- refus de toute discrimination et donc acceptation de tous les patients, avec souvent un protocole prévoyant de prendre plus de temps par patient que dans la  plupart des cabinets libéraux

- refus de tous les dépassements d'honoraires (Cf. notre déclaration de Die 2010 http://www.coordination-nationale.org/assemblee/Die/CN-Depassements2009.pdf)
- accès au moindre coût avec parfois le tiers payant intégral
- emplois salariés conforme à la demande des 2/3 des futurs médecins, et refus de médecine lucrative
- démocratie assurée par une structure associative, et donc proposition et usage de la médecine et de la prévention en lien avec les principaux intéressés, les usagers.
-etc.
C'est pourquoi nous ne comprenons pas que l'actuel gouvernement ne soit pas plus positionné en faveur de ces Centres, et surtout nous sommes stupéfaits que la majorité des responsables politiques (surtout ceux de "gauche") ne fassent pas encore de différence entre maisons et centres de santé. Que des esprits favorables aux services publics, à l'accès égalitaire et solidaire aux soins et à une santé de qualité, promeuvent les seules maisons de santé restent un non sens citoyen à l'heure où la réhabilitation de tous les services publics et la lutte contre les déserts médicaux et les abandons de soin (près d'un français sur 5 ne consulte plus pour raisons financière et d'éloignement) est une tâche prioritaire.
Intervenez auprès des responsables politiques, prenez appui sur les centres de santé existant... Il est temps de revenir aux fondamentaux en matière de santé : égalité, solidarité, primauté aux principaux intéressés.

Pour la Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux de proximité Michel ANTONY


 


Changements d’orientation, notre hôpital aussi en besoin.

 

Lors de sa visite à Die au mois de février, le directeur de l’ARS, s’il a reconnu la position géographique de notre hôpital, n’a pas évoqué la maternité. Or, les autorisations de fonctionnement de la maternité et de la chirurgie prendront fin au mois de décembre, dans six mois. D’autre part, un projet de santé de territoire doit être réalisé à partir du mois de juillet.

On sait ce qu’il en a été du précédent avec la « mise à disposition » de « deux experts » sourds aux travaux des groupes de travail qui ont fait un travail remarquable. Pourquoi ne pas le reprendre avec une vision positive dans la durée : Maintien et développement de la chirurgie et de la maternité.

D’autre part, le personnel hospitalier subit de plein fouet les conséquences de la loi Bachelot et de l’inique financement à l’activité (T2A) qui « plombe » les services actifs.

Les propositions du Front de gauche en la matière sont sans ambigüité : Mettre fin en priorité aux fermetures et démantèlements d’hôpitaux, de maternités, de centres de soins et d’IVG. Garantir l’accès effectif et gratuit à la contraception et à l’IVG. Abroger la loi Bachelot et la loi de 2003 instituant la tarification à l’activité.

De son côté, François Hollande a précisé dans son programme : « Un délai maximum d’une demi-heure pour accéder aux soins d’urgence sera fixé en France. »

Dont acte, un délai d’une demi-heure exige le maintien de la maternité et de la chirurgie de Die. Nous ne manquerons pas de le rappeler.

 

Jean-Pierre RAMBAUD

mai 2012

 

 

Rencontre avec l’ARS du 19 mai 2011, maternité et chirurgie à l’ordre du jour.

J’étais parmi les invités à la rencontre avec M. Morin, Directeur de l’Agence Régionale de la Santé (ARS). Ce dernier a rappelé les échéances de renouvellement des autorisations pour la maternité et la chirurgie arrivant fin juillet et sa volonté de discuter de l’avenir de l’hôpital avec les élus. Il a évoqué la situation générale et a reconnu l’exception géographique du Diois. Il a par ailleurs fait la promotion des CHT (Communauté Hospitalière de Territoire) tout en reconnaissant la difficulté à mettre en place des coopérations.

 

La possibilité de faire un contrat local de santé a été proposée par le Maire de Die. L’ARS a rapidement rebondi sur cette proposition sans préciser toutefois qui signerait ce contrat mais en annonçant que chaque partie devrait faire des concessions, perdre des choses pour en gagner d’autres...

Pour ma part, j’ai tenu les engagements pris devant la population, notamment lors de la réunion de l’ESCDD le lundi précédent : demande de maintien de la maternité et de la chirurgie, les deux services étant indissociables. J’ai également transmis les 3350 signatures de la pétition du Collectif de défense de l’hôpital de Die demandant des autorisations pour 5 ans pour la maternité et la chirurgie 24h sur 24h et 7 jours sur 7.

 

Ce lundi 23 mai au Département, j’ai informé mes collègues de la situation. Didier Guillaume a rappelé la position et le cap du Département : le maintien des services publics en ville et en milieu rural et l’impossible compromission avec la logique libérale de la loi HPST(Hôpital, Patient, Santé, Territoire). La santé est la première préoccupation des Drômois.

 

Pour échanger plus longuement sur ce sujet, je vous invite à une réunion publique le mardi 31 mai à 20h30, salle Joseph Reynaud à Die.

 

Philippe Leeuwenberg, Conseiller général, canton de Die.

23 mai 2011

 

 

Ensemble pour la maternité et la chirurgie

 

Lors de l’assemblée générale du Collectif de Défense de l’Hôpital, le 5 mai dernier, il a été décidé de lancer une pétition pour demander « que les autorisations de fonctionnement pour la maternité et la chirurgie (ouverte 24 H/24 et 7 jours/7) soient accordées pour cinq ans ».

En effet, le temps presse. M. Morin, Directeur de l’Agence Régionale de la Santé, rencontrera les élus locaux le 19 mai. La décision sera prise dans les semaines qui suivront.

De nombreux membres du Collectif étaient présents sur le marché de Die du 7 mai pour présenter la pétition. Entre 10 heures et midi, 650 personnes ont l’ont signée, ce qui montre que la population, après la manifestation du 2 avril, qui regroupait 500 Dioises et Diois, et au-delà, reste profondément mobilisée.

Les pétitions sont actuellement réparties dans les commerces et présentées dans les villages. On peut également apporter son soutien sur le blog : collectifhopitaldie.org .  Nous appelons à la signer massivement.

Selon le contenu de la rencontre du 19 mai, la population du Diois, comme par le passé, répondra à des actions de plus en plus puissantes et diversifiées.

Des membres du Collectif seront de nouveau sur le marché du samedi 14 mai.

 

Collectif de Défense de l’Hôpital de Die

Le 8 mai 2011

 

En attendant des (bonnes) nouvelles...


Le directeur de l’ARS (Agence Régionale de la Santé) organise le 19 mai à Valence une réunion « relative au Centre Hospitalier de Die ». Y sont invités des élus du Diois, Conseil général et Mairie de Die, le directeur de l’hôpital, le sous préfet et étonnamment... le maire de La Mure, dont la maternité et la chirurgie sont fermées depuis 1994. Aucun représentant d’association d’usagers n’a été invité. On s’attend donc, au moment où la demande d’autorisation de la maternité est renouvelée et en attente, à une forte pression pour la création d’un centre de périnatalité. Des inquiétudes planent également sur le renouvellement des autorisations pour la chirurgie 24h sur 24h et 7jours sur 7j fortement liée à la maternité. J’invite les Dioises et les Diois à signer la pétition du Collectif de défense de l’hôpital demandant les renouvellements pour cinq ans des autorisations de fonctionnement de la maternité et de la chirurgie. Ceci permettrait d’une part, d’assurer aux équipes hospitalières une période stable et d’autre part, à tous les acteurs de travailler sereinement au développement des services de notre hôpital, dans le prolongement des groupes de travail qui avaient été mis en place de décembre 2008 à avril 2009.

C’est dans cette optique que je me rendrais à l’invitation du directeur de l’ARS. Je vous informerai rapidement des suites de cette rencontre.

 

Philippe Leeuwenberg

Conseiller général du canton de Die

 

Santé, Hôpital : Un mouvement unitaire jamais vu.

 

Répondant à l’appel de la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximités, 102 organisations nationales et 119 organisations régionales appelaient à cette journée d’action du 2 avril. Du jamais vu.

Les manifestants étaient des dizaines de milliers dans plus de 60 localités de France, souvent devant les ARS et les chefs-lieux de départements.

Pour la Drôme, le Collectif de Défense de l’Hôpital de Die et la CGT Santé avaient appelé à un rassemblement départemental devant l’hôpital de Die, suivi d’une manifestation jusqu’à la Sous-Préfecture où une délégation a été reçue par M. le Sous-préfet de Die et le représentant de la direction territoriale de l’ARS.

Chacun a bien senti le poids des 500 manifestants dans le rapport des forces entre usagers,  salariés, élus et les représentants du gouvernement.

On peut mesurer la mobilisation au regard du nombre de personnes, sachant qu’il s’agissait d’une action nationale.

La population a bien compris que le sort de son hôpital et de sa santé dépendait de la force du mouvement national unitaire contre la loi Bachelot notamment, même si, à Die, pesait fortement les échéances futures : Le renouvellement des autorisations de fonctionnement pour la maternité et la chirurgie au 1er août 2010.

La décision devant intervenir dans les mois qui suivent, d’autres actions devraient suivre à n’en pas douter.

Les représentants du collectif de Défense de l’Hôpital de Die et de la CGT santé de la Drôme, le Maire Die, le président de la Communauté de Communes, le Conseiller général de Die ont pris tour à tour la parole. Philippe Leeuwenberg invitant M. Morin, Directeur de l’ARS Rhône-Alpes, à participer au débat public sur la santé, initié par l’Espace Social et Culturel du Diois. En effet, il est plus facile de rencontrer les élus pour vendre un projet de restructuration que de débattre au grand jour d’une question qui concerne toute la population.

Il est un fait certain que l’abrogation de la loi Bachelot devra faire place à une loi dont l’un des piliers sera  la démocratie.

Cette initiative nationale dont toute la gauche devra tenir compte pour construire une alternative politique sur les question de santé en 2012, renforce la volonté du parti communiste d'organiser partout et durablement des Assises Régionales de la Santé ouvertes à toutes et tous.


  Jean-Pierre RAMBAUD

Président du Collectif de défense de l'Hôpital de Die



Appel le 2 avril pour la santé!

 

Nous appelons les Diois à se joindre à la manifestation nationale pour promouvoir la santé publique, pour la Sécurité sociale universelle et solidaire, pour le retrait de la loi Bachelot (Hôpital Patient, Santé, Territoire) qui met à mal l’hôpital public partout en France.

 

La manifestation est lancée à l’appel de plusieurs centaines d’organisations professionnelles, syndicales, politiques, citoyennes. Une manifestation aura lieu le même jour dans plus de 60 départements (information sur : http://www.coordination-nationale.org/). Le rendez vous dans la Drôme est fixé à Die, à 11h devant l’entrée du Centre hospitalier. Soyons nombreux !

 

Philippe Leeuwenberg

Conseiller général, canton de Die

 

Bernard Buis

Conseiller général, canton de Luc en Diois

 

Gérard  Szostak

Conseiller général, canton de La Motte Chalancon

 

Alain Matheron

Conseiller général, canton de Chatillon.